Les glissements sous-marins géants (10-2000 km3) sont présents dans les séries sédimentaires Quaternaire des marges continentales passives. Si leurs âges coïncident avec des fluctuations eustatiques, il est encore difficile d’expliquer comment d’aussi grandes ruptures sont générées sur de faibles pentes (<2˚) en l'absence d'un facteur déclenchant tel qu’un séisme. Des hypothèses proposent le rôle de la dissociation des hydrates de gaz et de l’augmentation des pressions interstitielles. Le projet MEGA explorera ces hypothèses grâce aux premières modélisations reliant la stabilité des hydrates de gaz, les variations de pression/température sur le fond marin et la stabilité des pentes. Il s’appuiera sur une comparaison innovante des systèmes du Nil et de l'Amazone, leurs forçages climatiques différant au cours des cycles glaciaires-interglaciaires. En l’absence de cas historiques de méga glissements, MEGA propose de modéliser leurs conséquences en terme de tsunami sur les zones côtières.

Le projet MEGA a débuté au 1e mars 2023. Il regroupe un consortium constitué des laboratoires français Géoazur, ISTEP, EPOC et ANGE (Inria) auxquels sont associés des partenaires suédois (Linnaeus Univ., Kalmar) et brésiliens (UFF et UERJ, Rio de Janiero).

  • PI : Sébastien MIGEON -  migeon@geoazur.unice.fr
  • PARTENAIRES : UMR Géoazur, UMR ISTEP, UMR EPOC, INRIA, Linnaeus University (Suède), UFF et UERJ (Brésil)
  • 1er mars 2023 - 28 février 2026
  • Financement ANR : 533.200 €

En savoir plus...