Bienvenue au Laboratoire Géoazur
Observatoire de la Côte d'Azur
Université Côte d'Azur
UMR 7329 CNRS - UR 082 IRD

NuageDeMots Geoazur 2024

Récupération des sismomètres OBS (Ocean Bottom Seismometer) en Mer des Caraïbes en 2011. Collecting Ocean Bottom Seismometers (OBS), Caribbean Sea, 2011.

Antenne GPS dans le secteur Efstafellsvatn, Islande, 2010. GPS antenna in the Efstafellsvatn area, Iceland, 2010.

Flotteurs MERMAID stockés dans les locaux de Géoazur (France), où le premier prototype est né en 2012. MERMAID floats stored in the Géoazur premises (France), where the first prototype was born in 2012.

Tir laser-Lune depuis la station MéO sur le plateau de Calern, France. Moon-Laser shot from the MéO station on the Calern plateau, France.

Le laboratoire Géoazur est une Unité Mixte de Recherche pluridisciplinaire, composée de géophysiciens, de géologues, et d’astronomes se fédérant autour de grandes problématiques scientifiques : les aléas et risques naturels (séismes, glissements de terrain, tsunamis, crues) et  anthropiques (séismes et vibrations induits par l’homme, pollutions, comportements humains, vulnérabilités des territoires et des structures), la dynamique de la terre et des planètes, les géosciences des environnements marins (de l’innovation numérique et instrumentale aux applications), et la géodésie et métrologie spatiale. en savoir plus

Directeur : Boris MARCAILLOU

 

1405 Soson GRDI1452Marc Sosson, Directeur de Recherche au CNRS, Directeur adjoint de Géoazur (UNS-CNRS-IRD-OCA), coordinateur du GDRI Géosciences Sud Caucase du CNRS/INSU, s’est rendu à Tbilissi en Géorgie le 13 mai 2014, pour signer au nom du CNRS, le renouvellement du Groupement de Recherche International (GDRI), en Géosciences du Sud Caucase.
A l’occasion de la venue du Président de la République François Hollande, dans les pays du Sud Caucase (Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie) la cérémonie de cette signature a eu lieu à l’Université d’Etat de Tbilissi et a été présidée par Madame La Secrétaire d’Etat chargée de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Madame Geneviève Fioraso, Madame la Ministre de l’Education et de la Recherche de Géorgie, Madame Tamar Sanikidze, et le Recteur de l’Université d’Etat de Tbilissi, le Professeur Vladimer Papava.

 Etaient également présent le Président de l’Académie des Science d’Arménie, le Pr Radik Martirosyan, le Président du State Committee of Science d’Arménie, M. Samvel Haroutiunian, la représentante de la Fondation pour la Science Shota Rustaveli de Géorgie, le Recteur de l’Académie de Paris, M. François Weil, et le Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade France en Géorgie, M. Gilles Carasso.

Le GDRI a pour objectif de renforcer les échanges scientifiques, la mobilité des étudiants et la francophonie dans les pays du Caucase : Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie et également en Ukraine.

Historique de la coopération.

Suite au séisme de Spitak en Arménie (1988), des collaborations entre les laboratoires français et les partenaires du Sud Caucase se sont forgées :

1) depuis 1989 avec l’Arménie pour l’UMR Géosciences de Montpellier (Pr Hervé Philip puis J-F Ritz et son équipe) grâce à des PICS, LIA du CNRS/INSU,

2) depuis 2003 pour l’UMR Géoazur, avec l’Arménie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie, (financements INTAS, 2007-2009, et programmes MEBE –Middle East Basins Evolution- et ensuite DARIUS : consortium de 8 compagnies pétrolières, dont TOTAL, et UPMC, CNRS/INSU) et depuis 2012 avec l’Ukraine,

3) depuis 2003 pour l’UMR Géosystème Lille 1. avec l’Arménie. (MEBE, DARIUS, et Erasmus Mundus European Programme IANUS,

Ce cadre de collaborations a permis la création en 2010 du GDRI Géosciences Sud Caucase entre ces laboratoires français et les trois pays du Sud Caucase auquel se rajoute l’Ukraine pour la seconde période (2014-2017).

Objectifs scientifiques du GDRI.

Les trois pays du Petit Caucase, ou Sud Caucase (Arménie, Azerbaïdjan et Géorgie,) présentent un fort potentiel de recherche en Sciences de la Terre. Deux axes principaux d’intérêts thématique et sociétal sont facilement identifiables et les recherches peuvent y être effectuées dans des conditions optimales tant au niveau de la qualité des données scientifiques qu’au niveau des infrastructures scientifiques locales.
Le premier axe s’articule autour des ressources naturelles (minerais, hydrocarbures) et le second concerne les aléas et risques sismiques.
Ces deux volets de recherche entrent dans le cadre plus académique qui vise à comprendre les processus tectoniques et géodynamiques d’une chaîne de collision toujours active.
Le Sud Caucase est ainsi un bon exemple de chantier pour des recherches finalisées en Sciences de la Terre. C’est pourquoi le GDRI Géosciences Sud Caucase a été initié en 2010.

Résultats marquants de la première partie de ce GDRI

Le GDRI a permis de structurer des collaborations fructueuses qui ont débouché depuis 2010 sur 26 publications de rang A, 7 autres publications, l’initiation de 7 doctorats, la venue en France d’un post doc (Arménien) et de 3 Masters (voir rapports annuels du GDRI).

D’un point de vue scientifique le GDRI a permis de faire de significatives avancées sur la structure des bassins sédimentaires du Sud Caucase, les relations entre le magmatisme et les ressources minérales, l’histoires des déformations de cette région depuis 150 millions d’années, la reconstitutions des processus profonds qui sont la cause de ces déformations, la localisations des failles actives qui pourraient être la cause de futurs séismes.

Le renouvellement de ce GDRI va permettre de poursuivre ces collaborations en incluant un nouveau partenaire l’Ukraine. Nos recherches dans le Grand Caucase, en Géorgie, vont aussi être comparées avec celles qui ont débutées en Ukraine, en 2012. Une thèse est en cours sur ce chantier qui va permettre de mieux comprendre l’évolution tectonique de la marge nord de la Mer Noire et la comparer avec celle du Grand Caucase. Là aussi en Ukraine se sont les mêmes enjeux sociétaux qui sont ciblés Ressources naturelles (hydrocarbures) et aléas sismiques.

Enfin ce renouvellement du GDRI va permettre de se positionner dans le programme européen TopoEurope 2020, avec pour but de réaliser des profils tomographiques dans la Mer noire Orientale-Crimée et dans le Grand Caucase (Géorgie)-Petit Caucase (Arménie) afin de mieux comprendre les couplages entre les déformations profondes et les contrastes de topographie qui sont extrêmement marqués dans cette région.

Valeurs ajoutées attendues de la collaboration pour les laboratoires français du CNRS :

1) Pouvoir travailler sur des objets particulièrement emblématiques et présents dans les pays du Caucase, failles actives, bassins sédimentaires, roches magmatiques, gisements métallifères.
2) Bénéficier du savoir géologique (stratigraphie, cartographie) acquit durant la période soviétique par les pays impliqués dans la collaboration

Apports dans le projet des laboratoires français du CNRS:

- Méthodes d’analyses géochimiques,
- Datations radiochronologiques,
- Datations micropaléontologiques,
- Méthodes d’analyses structurales et microtectonique,
- Formations de chercheurs des laboratoires étrangers (analyses géochimiques, structurales)

Apports dans le projet des laboratoires étrangers :

- Connaissances des terrains étudiés
- Micropaléontologie,
- Analyses pétrologiques
- Données géophysiques
- Organisation des travaux sur le terrain (aide en véhicules chauffeurs, infrastructures d’hébergements)

Impacts sur les sociétés et les industries.

Concernant les aléas et risques sismiques, les impacts sur les sociétés des pays du Sud Caucase sont importants, ils entrent en amont d’une recherche appliquée. Ces résultats permettent aux instances décisionnelles d’avoir des données aidant à la prise décisions (carte de zones à risques par exemple). Cet aspect sera beaucoup plus développé dans la seconde partie du GDRI.

Concernant les ressources naturelles, l’évaluation des minerais qui a été faite dans le cadre du GDRI, dans les pays du Sud Caucase (Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie) sert également de base aux compagnies locales. Pour la France la compagnie TOTAL impliquée dans le consortium DARIUS détient toutes les données recueillies au cours du GDRI, celles qui concernent en particulier l’évolution géologique du Sud Caucase depuis 150 millions d’années.

Résultats marquants en termes de relations internationales :

Ce GDRI implique 55 chercheurs (sur les 5 pays concernés), 3 doctorants en cotutelle (1 arménien avec Univ. de Montpellier II, 1 arménien avec Univ. de Nice Sophia Antipolis, 1 ukrainienne avec Univ. de Nice Sophia Antipolis) et 5 doctorants en Azerbaïdjan.

Il a permis de tisser un réseau de contacts de chercheurs pour les 5 pays concernés.
La France a formé certains cadres en charge désormais de l’animation et du management d’équipe de recherche, ceci plus particulièrement en Arménie (3 des responsables d’équipe de l’Institut des Sciences Géologiques de la NAS-RA sont des anciens doctorants et post doctorants étant passé par les laboratoires français du GDRI et ayant obtenus un soutien du GDRI et de l’Ambassade de France à Yerevan).

A ce titre il faut souligner le rôle très important du soutien des Ambassades de France, plus particulièrement en Arménie et en Ukraine (Bourse de thèse en co-tutelle, bourse de post-doctorat, masters). Dans les quatre pays concernés, les Ambassades ont essayé de faire tout ce qui leur était en leur pouvoir pour aider le développement des échanges de savoirs au sein du GDRI.

Logo GRDI

GDRI Géosciences Sud –Caucase, CNRS/INSU
Pays partenaires : Arménie, Azerbaïdjan, Géorgie, Ukraine.

Talk of Marc Sosson at GDRI , co-ordinator of the GDRI for the Ceremony of signature of the Agreement Establishing an International Rechearch Group.

 

Article écrit par Marc Sosson et Corinne Nicolas-Cabane
I
nfo diffusée sur :

Site Enseignement Supérieur et Recherche du 12 mai 2014
Institut Français de Géorgie du 13 mai 2014
Le blog Geneviève Fioraso du 15 mai 2014
DERCI CNRS du 22 mai 2014
Affichage Géoazur du 22 mai 2014
Le fil UNS du 23 mai 2014
Vidéo de თსუ / TSU, site Géorgien
L'hebdo de l'OCA du 26 mai 2014
Le CNRS Hebdo côte d'Azur du 6 et du 13 juin 2014

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