Il est possible de mieux caractériser les zones de rupture des séismes à venir. C’est ce que suggèrent des chercheurs de Sorbonne Université, de l’IRD et de l’Institut de géophysique de Quito (1) dans un article qui vient d’être publié dans Science Advances . Les équipes de recherche se sont appuyées sur des observations effectuées par GPS, avant et après le séisme de Pedernales (Mw 7.8) qui a frappé la côte équatorienne le 16 avril 2016.
Deux chercheurs du laboratoire Géoazur (Université Côte d'Azur / CNRS / OCA / IRD) viennent de découvrir que les répliques au-delà de la fosse de subduction sont un indicateur de la rupture en surface des grands séismes. Cette découverte vient de paraître dans Earth and Planetary Science Letters du 1er février 2018 et va permettre une meilleure mise en évidence des ruptures superficielles et du potentiel tsunami des zones de subduction.
L’Académie des sciences vient de publier un numéro thématique spécial, consacré à la vulnérabilité des zones littorales intertropicales. Coordonné par Isabelle Manighetti, chercheuse à l’IRD et directrice adjointe du laboratoire de recherche Géoazur, ce numéro mobilise de nombreux chercheurs et partenaires de l’IRD.
La théorie de la relativité générale prédit que la chute libre est universelle, c'est-à-dire que la chute d'un objet est indépendante de sa composition, de sa masse, ou de son énergie. L'universalité de la chute libre est donc au cœur de la formulation actuelle des lois de la physique, et l'observation d'une violation de celle-ci serait ainsi révolutionnaire.
Le satellite MICROSCOPE a récemment tester cet aspect avec des masses de compositions différentes (platine versus titane), et a pu vérifier cette universalité à quelques 0.000 000 000 001%.
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